10 choses que le film original de Super Marios a réellement réussi

Super Mario Bros. de 1993 est un gâchis notoire, mais il y a quelques facteurs qui en valent la peine.

Quand il s'agit des années 1993Super Mario Bros. , avec Bob Hoskins, John Leguizamo et Dennis Hopper, « bien faire les choses » a moins à voir avec la fidélité du jeu vidéo qu'avec le simple fait d'être inventif. À tout le moins, la première adaptation du jeu vidéo est ridiculement unique, l’accent étant mis sur le ridicule. Cela risque de faire fuir plus de spectateurs potentiels que de les attirer, ce qui devrait contribuer à expliquer les retours au box-office initialement ennuyeux du film. Mais c'est aussi le type de facteur qui est plus que susceptible d'attirer les fans du film culte, et Super Mario Bros. tombe certainement sous ce parapluie.

C’est un exemple aussi pur que possible d’une production vraiment malavisée. Prendre une adresse IP établie, écrire un script terne et placer une caméra devant celui-ci ne mènera pas à un chef-d'œuvre. Mais, au moins dans le cas de Super Mario Bros., cela peut certainement conduire à quelque chose de compulsivement regardable, ne serait-ce que pour comprendre quelle était l'intention des cinéastes.

La décision de ne pas montrer le Royaume Champignon dans toute sa splendeur était une décision financièrement judicieuse pourSuper Mario Bros.Alors, pourquoi cela serait-il remplacé par Dinohattan, une interprétation tout aussi coûteuse de ce qui semble être le Manhattan du milieu des années 1980, est un véritable mystère.

Mais ce sont les véritables mystères qui font de Super Mario Bros. l'une des plus grandes curiosités du cinéma américain. Rien dans le film ne fonctionne vraiment lorsqu'il est aligné avec les jeux qui l'ont inspiré, mais c'est un rappel constant que les cinéastes cherchaient vraiment quelque chose ici. La dernière chose que l’on pourrait appeler Super Mario Bros. est paresseux.

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Au contraire, il a fallu tellement de temps pour obtenir un véritable film d'animation Super Mario Bros. parce que le film de 1993 n'a pas réussi à capturer le ton du jeu de manière aussi spectaculaire. Sans oublier le succès des deux films Sonic the Hedgehog.

Mais cela a au moins montré un certain respect pour la propriété intellectuelle. Plus précisément dans le troisième acte, lorsqu'un Bob-omb joue un rôle dans la chute du roi (président, dans le film) Koopa. Malheureusement, il est également orné d'un placement de produit Reebok flagrant. Aller trop loin en matière de service aux fans est un peu irritant, mais ce n'est pas aussi grave que de renoncer complètement aux éléments de base d'une franchise. Super Mario Bros. biaise beaucoup plus ce dernier que le premier, en particulier dans ses modifications apportées à Bowser et Toad, mais il y a encore des allusions à l'amour des réalisateurs Rocky Morton et Annabel Jankel pour la franchise, et le Bob-omb en est un exemple particulièrement explosif.

L'artiste irlandaise Fiona Shaw a eu une carrière merveilleusement impressionnante, mais il lui a fallu étonnamment longtemps pour être considérée comme la légende qu'elle est. Et bien avant ses rôles phénoménaux de l'ignoble Pétunia Dursley dans la franchise Harry Potter ou de Maarva Andor dans Andor de Disney+, il y avait Lena dans Super Mario Bros.

En dehors des petits rôles dans My Left Foot et Three Men and a Little Lady, Super Mario Bros. a été la première véritable introduction de Shaw au public américain. En tant que méchante jouant le second violon du président froid, cruel et ambivalent de Hopper, Koopa, Lena est constamment soumise à son désir de la princesse Daisy. Mais elle est juste là, sans qu'il le remarque. Tout cela est évident parce que Shaw est un acteur talentueux qui peut jouer sans parler, et même avec quelques répliques charnues, elle parvient à donner à Lena l'impression d'être un personnage en trois dimensions.

Le film Super Mario Bros. de 2023 a peut-être été la tranche qui a dépassé le milliard de dollars dans le monde, mais l'entrée de 1993 est la seule à présenter Dennis Hopper en train de s'amuser complètement. À toutes fins utiles, Hopper joue Bowser, ce qui est tout simplement déroutant de savoir que c'est réel.

Mais il n’est pas tant Bowser, le dragon tortue jaune crachant du feu, mais plutôt un dinosaure qui a évolué pour ressembler à un humain. C'est un fil d'intrigue ridicule, mais au moins c'est le type de fil qui permet au roi Koopa de Hopper de tirer une énorme langue fourchue. C'est l'une des performances les plus sauvages et engagées de la légende tardive et constitue un excellent compagnon de son Howard Payne dans Speed.